La cabane de fer
- Julien Wallemacq
- 11 avr. 2020
- 1 min de lecture
La cabane de fer flotte vers le ciel
Pendant que je m’enfonce plus bas que terre,
Elle déménage vers le paradis
Et moi, je m’exile vers l’enfer.
Je suis percé des entrailles du diable
Ce n’est pas grave,
Tant que nos souvenirs de la cabane de fer
Persistent et prospèrent.
Je me laisse volontiers torturer
Si tout ce que l’on a vécu a bien existé,
Alors la souffrance n’est qu’une caresse,
Que j’endure en souriant.
Vole, petite cabane noire;
Et ne pose tes fondations
Que sur un terrain d’amour et de compassion:
Oublie les monts minés de notre histoire.

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